la nudité et le sexe dans l’art
1e partie : Le regard masculin
par E.B.T.
Il y a eu pendant des siècles ce que, aujourd’hui, on appelle la vision masculine ou “male gaze (1)”. Il s’agit de la perspective masculine, ce point de vue de l’homme blanc, dominant et hétérosexuel, qui s’est imposé dans la peinture puis dans les arts visuels, alors même que le “nu”, le plus souvent féminin, s’imposait en tant que genre pictural, supplantant peu à peu les scènes de guerre et les scènes religieuses.
Mettant délibérément de côté les autres lectures possibles, celle que je propose, à travers quelques œuvres, analyse ce “regard masculin”, projection des désirs des hommes sur les femmes, qui est réducteur et les fétichise. C’est à travers cette vision que le corps des femmes a été représenté, depuis des siècles de domination patriarcale. Surtout quand on sait que la plupart de ces œuvres étaient des commandes de puissants personnages et devaient donc répondre à leur volonté.
Mais commençons par le début.
Les premières représentations humaines sont des figures féminines. Rien ne nous dit par qui elles ont été réalisées. Elles datent du Paléolithique (30 000 à 20 000 ans avant J.-C.). Un de ces premiers nus féminins est la Vénus de Willendorf (Autriche) ci-contre, sculpture en granit au sexe proéminent découverte en 1908. Puis la Vénus de Lespugue, en ivoire de mammouth, est découverte en 1922 dans la Haute-Garonne. Elle présente des seins, des fesses et un sexe très volumineux. Toutes deux sont considérées encore aujourd’hui comme des déesses-mères, symbolisant la fécondité et la fertilité, d’où leurs organes sexuels démesurés. Mais, attention, selon Claudine Cohen dans son étude sur les images de la femme au Paléolithique (2), la “vision masculine” a pu fortement orienter notre interprétation de ces formes sculpturales. Elle parle de “cette ingérence du présent du chercheur… et de son ego”, auxquels j’ajouterais volontiers sa conception patriarcale des rapports homme-femme risquant fort de compromettre la vérité historique… De nouvelles voies de recherche, débarrassées du “regard mâle”, commencent à s’ouvrir aujourd’hui sur la Préhistoire. On apprend, par exemple, que les premiers artistes dans les cavernes n’étaient pas seulement des hommes et que de nombreuses “petites mains” féminines ont laissé leurs empreintes sur les parois…
Un saut de quelques millénaires et nous voilà en Grèce antique, entre le VIIIe et le IIe siècle avant notre ère. Le nu masculin est très présent dans la sculpture comme la peinture. Souvent idéalisés comme dans la statuaire représentant des dieux et des héros, les corps sont musclés, bien proportionnés, tablette de chocolat… mais leur sexe est ridiculement petit ! Il ne mesure guère plus qu’un petit doigt ! Pourquoi ? Sa taille symbolise la maîtrise du désir de l’homme, à la différence de l’animal. Ici, cet éphèbe en bronze, œuvre d’un artiste inconnu, a eu le bonheur de conserver son pénis. La plupart des sculptures en pierre ou marbre sont émasculées… membres tronqués par le temps, les chutes, la pudibonderie ?
Parfois, la statuaire grecque présente des personnages ridiculisés parce que difformes ou hideux, comme c’est le cas pour Priape, dont le phallus démesuré lui sert souvent d’effigie.
La représentation de Priape, ce petit dieu difforme, est très populaire, bien que secondaire. Fils d’Aphrodite et de Dionysos, c’est un dieu bien membré. Mais sa monstruosité fait son malheur : il est abandonné par sa mère dès sa naissance et sera impuissant et dans l’incapacité de jouir, à la différence des dieux satyres comme Pan. Il reste tristement célèbre par le nom qu’il a donné à une maladie, le priapisme.
Pourtant, le phallus restera le symbole de la fertilité.
Quant au sexe de la femme, dans l’Antiquité grecque, il était représenté sans poils, sans fente, comme s’il n’existait pas. “On sait désormais qu’il était peint et que le bombé du pubis était possiblement recouvert d’une épaisse toison, certainement blonde, la couleur des dieux. Cette disparition des couleurs sur les statues antiques a engendré un malentendu qui devint la norme pendant plus d’un millénaire : à la Renaissance, les vulves des Vénus sont imberbes et les poils font mauvais genre. Jusqu’au XIXe siècle, le sexe féminin est représenté sans être obscène tant qu’il n’est pas velu”, explique Léa Simone Allegria dans son article paru dans Marianne en janvier 2021 (3).
Voir l'article Au poil !
L’influence des religions sur la représentation du corps et du sexe au Moyen Âge
Avec l’arrivée du christianisme, la représentation de la nudité (hormis celle d’Adam et Ève) va décroître, même si le corps et la chair restent des motifs importants durant tout le Moyen Âge. Car les artistes ont toujours essayé de contourner les règles de pudibonderie. La nudité est-elle vécue comme honteuse ? Qu’à cela ne tienne ! Les scènes des damnés du Jugement dernier déshabillent allègrement les foules, aux frontons des cathédrales…
Renaissance et le siècle des Lumières : triomphe de l’érotisme
La Renaissance va donner plus de licence aux artistes jusqu’au XVIe siècle, date de la Réforme protestante et de la Contre-Réforme catholique qui condamnent les images les plus indécentes. Voir l’histoire du sexe dans l’art religieux racontée et illustrée par Laurent Ridel dans sa vidéo : La nudité dans l’art chrétien entre acceptation et scandale (4).
La Vénus d’Urbin, réalisée par Titien en 1538, préfigure l’émancipation de l’art : fi des interdits religieux et de la pudibonderie ! Mais que nous montre ce nu ?
L’érotisme de la Vénus de Titien fait scandale : elle ose regarder le regardeur, d’un regard qui lui donne licence. Vénus ou courtisane ? Sa soumission, sa docilité encourageante : voilà le comportement approprié des femmes, semble suggérer la peinture !
Autre exemple, celui des Trois Grâces.
D’abord fresque à Pompéi au Ier siècle de notre ère, puis sculpture grecque et romaine dans les siècles suivants, ce thème a donné naissance à de nombreuses interprétations au cours de l’histoire de l’art, en peinture comme en sculpture. Des artistes tels que Botticelli (1480), Cranach l’Ancien (1551), Rubens (1639) s’y sont confrontés. Comme dans chacune de ces interprétations, celle de Raphaël (1505) ci-contre définit la femme comme un bel objet érotique répondant aux canons de la beauté occidentale (et au désir des hommes auquel se conformer…). Appréciez le déhanché !
Au XXe siècle, le mouvement cubiste repense l’esthétique : Les Trois Grâces de Picasso, de Robert Delaunay ou d’André Lhote abordent d’autres problématiques esthétiques. Seule artiste femme à avoir osé affronter ce symbole de la féminité, en 1965 : Niki de Saint-Phalle ! Que voit-on ? Trois opulentes silhouettes dansantes, le débordement de la vie et de la joie, la plénitude et l’enfance. Le désir de séduire a disparu, faisant place au plaisir d’être. Et bien évidemment, le “male gaze” funeste s’est envolé avec.
Quelques nus au XIXe siècle et au début du XXe siècle
Dès le XIXe siècle, et plus encore avec la modernité, se développe l’esthétique du nu, donnant lieu à un très grand nombre de peintures, faisant dire aux Guerilla Girls, ces artivistes masquées : “Faut-il donc être nue pour entrer au musée ?” Elles questionnent le rôle que les femmes y jouent, plus souvent en tant que modèle-objet qu’en tant qu’artiste-sujet. Car, disent-elles, elles représentent 85 % des ”nudités” contre 10 % de femmes artistes…
Ainsi prenons l’exemple des odalisques, archétype exotique du XIXe siècle. Il y a d’abord La Grande Odalisque d’Ingres (1814), commande de la sœur de Napoléon Ier, Caroline Murat, reine consort de Naples. Dos tourné mais invitation appuyée du regard (ci-contre). Magnifique teint lumineux de la peau de ce dos auquel, dit-on, Courbet rajouta trois vertèbres !
Mais qui se cache sous ce nom d’odalisque ?
C’est une esclave vierge attachée au service du harem, qui peut accéder au statut de concubine. Vous l’aurez compris, il eût été indécent de donner cet air concupiscent à une femme occidentale… Vision machiste doublée de racisme latent.
Il y a celle de Manet : son Olympia (1863) copie la Vénus de Titien, allongée nue sur un sofa, attitude lascive, main cachant un sexe glabre, frontalité et regard direct au spectateur.
Sous l’œil masculin (concupiscent ?), ces chairs alanguies, soumises, offrent leur nudité à la jouissance des hommes. Certes, c’est la beauté qui est ici le sujet du tableau, se défendent-ils ! Mais le modèle semble attendre le bon vouloir de l’homme et son regard souligné par un léger sourire d’acquiescement s’adresse au regardeur…
Un dernier exemple de cette vision mâle dans la peinture occidentale : Le Bain turc d’Ingres (1862). On s’attend à voir des femmes à la peau sombre, or les peaux sont blanches, comme si le principal critère de beauté était la blancheur du teint. Seule peau brune, celle d’une esclave… Ingres conçoit ce tableau à la fin de sa vie, à partir de lettres de Mary Montagu, épouse d’un diplomate britannique ayant vécu en Turquie au XVIIIe siècle. Ce recueil alimentera durant tout le XIXe siècle une véritable fièvre orientaliste. Ces corps majestueusement abandonnés (dont celui de sa première femme morte onze ans plus tôt) témoignent des fantasmes du peintre vieillissant. Érotiques encore ces corps nus, délicats, qui se parent pour séduire…
L’Origine du monde de Courbet
Cette fois-ci, il ne s’agit plus du corps de la femme mais de son sexe. Tout le monde connaît l’histoire de ce tableau, commande privée ayant circulé dans le secret des alcôves tant son motif était scandaleux, jusqu’en 1995, date à laquelle il sera exposé au musée d’Orsay.
Mais vous ne connaissez pas toute l’histoire de cette image ! Écoutez plutôt…
Ce n’est pas la représentation du sexe féminin qui est scandaleuse dans cette peinture de Courbet, que personnellement je trouve plutôt pudique. Outre la pilosité inconvenante pour l’époque, c’est le fait que ce sexe n’a pas de corps, qu’il est dépersonnalisé, déshumanisé. Une femme réduite à son sexe.
Pour rendre un corps à ce sexe, en 2014, la performeuse Déborah de Robertis n’hésite pas à poser sexe écarté devant le tableau exposé au musée d’Orsay, rendant au modèle la possession de son corps, de sa jouissance et par là même son rôle de sujet. Elle devient ce sujet qui va représenter l’objet, un geste de réappropriation de ce qui est accroché au mur du musée, geste politique exprimant que le corps féminin est la propriété de soi...
Nous ne parlerons pas ici des nus d’Egon Shiele (1890-1918), d’une expressivité douloureuse, qualifiés d’érotiques. “Celui-ci entame une exploration obsessionnelle des corps qui le conduit à exiger de ses modèles des postures quasi acrobatiques. Il a des relations avec certaines des femmes qui posent pour lui et un autre modèle féminin témoignera que, sans compter l’exhibition des parties intimes, poser pour lui n’était pas drôle car « il ne pensait qu’à ça ». Son regard serait-il fasciné et terrifié par sa découverte des femmes et d’une sexualité qui a coûté la vie à son père ?”, trouve-t-on dans Wikipedia.
Il y aura aussi les nus massifs, taxés d’obscénité, de Lucian Freud (1922-2011), petit-fils de Sigmund, qui vaudrait à lui seul un article tant ses portraits sont hors norme.
Mais revenons au tableau de Courbet, L’Origine du monde, qui depuis 1995 n’en finit pas de susciter des réactions et ouvre de nouvelles perspectives plastiques.
ORLAN
Ainsi, en réponse à L’Origine du monde, l’artiste stéphanoise ORLAN peint L’Origine de la guerre en 2014. Elle reprend fidèlement le format, la couleur et les tons de l’œuvre de Courbet. Le drapé est reproduit avec précision et la photographie intègre l’image du cadre fidèle à l’original. Toutefois, elle a remplacé le sexe féminin par le photomontage d’un homme (l’acteur Jean-Christophe Bouvet) exhibant son sexe en érection. “Il est évident qu’ORLAN assimile le phallus à un signifiant du désir. Ici, cependant, le pénis en érection est censé évoquer le pouvoir souverain et la virilité. Pour ORLAN, comme l’indique le titre de l’œuvre, cet organe masculin n’est pas seulement à l’origine de la guerre entre les sexes, il est aussi le procréateur d’une violence plus universelle (5).”
Des hommes artistes aussi reprennent à la suite de Courbet le sujet de la vulve.
Jean-Luc Moulène, photographe et plasticien
Moulène est un plasticien qui fait de la photographie, du dessin, de la sculpture, des installations… Il travaille en séries, telle celle des Disjonctions, alliant banalité des objets et mystère de l’existence. Il se passionne pour les problèmes de perspectives et de points de vue dans la photographie.
Quand il expose sa série de treize photographies Les Filles d’Amsterdam au Jeu de Paume, en 2005, puis à la Triennale du Palais de Tokyo à Paris en 2012, il crée l’événement. Ce sont des photographies de prostituées hollandaises qui présentent un portrait frontal de femmes assises sur le sol, talons hauts, bas ou résille, genoux relevés, sexe épilé, ouvert. Chaque cartel comporte le nom du modèle, le lieu et la date, comme pour tenter de leur donner une identité inversée… À la différence des photographies pornographiques, qui mettent au second plan le visage du modèle, et des photographies d’identité, qui évacuent le reste du corps, Jean-Luc Moulène a en effet voulu que soient réunis sur le même plan visage et sexe. Étrange double portrait du visage positionné au-dessus de la vulve sur le même plan vertical. Comme pour donner une identité à ce sexe que Courbet avait décapité et démembré en son temps (1866).
“[Quant au regard du spectateur], passant à la fois par l’organe sexuel presque cliniquement exposé, et par le regard direct voire insistant de la prostituée, l’injonction se fait double. Tiraillé entre deux feux, appelé alternativement par le sexe ou la tête, le regard du spectateur devient (une nouvelle fois) schizophrénique”, écrit Nathalie Delbard (6).
“Nulle envie de provocation gratuite dans le regard de Jean-Luc Moulène”, écrit Yonnel Liégeois, juste la mise à nu de la misère affective et sociale du “voyeur-spectateur-consommateur” autant que celle de cet obscur objet de désir… Entre le statut de la prostituée et celui de l’artiste, le plasticien ne fait d’ailleurs pas grande différence, les deux se vendent et s’achètent ! Moulène n’est pas homme à manier la langue de bois… “Que l’art soit en rapport étroit avec l’argent ? Cessons de rêver et de faire semblant de le découvrir, il en a toujours été ainsi. Hier, avec les rois et les princes qui passaient commande et assuraient la subsistance des artistes, aujourd’hui avec l’État qui a instrumentalisé l’art et la culture (7).”
Jean-Luc Moulène est conscient de ce qui se joue dans les rapports entre l’art, le public et l’Institution, l’État. Des jeux et enjeux de pouvoirs…
Et nous savons que le pouvoir n’est pas dans les mains des femmes, quand il s’agit de prostitution… Le sujet de ces photographies replace encore une fois les femmes dans leur soumission au désir des hommes, mais porte, par la présence du visage au-dessus du sexe, la revendication de ces femmes d’être traitées comme sujet et non plus comme objet.
Henri Maccheroni
L’œuvre de Henri Maccheroni (1932-2016), peintre et photographe, se déploie surtout à travers sa collaboration avec les poètes, Michel Butor, Claude Louis-Combet, Bernard Vargaftig, Bernard Noël, etc. réalisant quelque 150 ouvrages poétiques.
À partir de 1968, Henri Maccheroni commence à photographier le sexe d’une femme pour une série de “vanitas”, interrogeant Éros et Thanatos (2000 photographies !). Dans l’histoire de l’art, on appelle “vanités” les natures mortes qui mettent traditionnellement en scène un crâne, une bougie, des fleurs et un peu de dentelle, symboles des douceurs de la vie terrestre pour nous rappeler que nous sommes mortels, que tout est vain. Ce motif du crâne, représentation universelle de la mort, est entrecroisé avec la photographie d’une vulve, symbolisant l’amour et la vie, pour créer une véritable “vanitas”. Chez Maccheroni, les crânes perdent leur osséité, leurs circonvolutions s’entrelacent avec les boucles des lèvres et des poils pubiens donnant à voir une image plus ou moins abstraite. Ici, on ne trouvera pas de pornographie, pas plus que d’érotisme, ce n’est pas le but recherché. Le sujet est ailleurs, dans une réflexion philosophique et poétique autour de la vie, l’amour et la mort. “À ce moment de l’histoire, écrit Arthur Danto (8), le sexe et la mort sont devenus des proches voisinages… Une telle “vanitas” nous presse d’être attentifs – à une attitude aussi distante de l’abandon au plaisir que l’on puisse imaginer. L’option de la vie éternelle est tombée hors de l’équation.” Et de conclure : “Il y a seulement la mort, comme le terme d’une vie finie que chacun de nous a pour but de prolonger indéfiniment…”
Conclusion
Après cette promenade un peu rapide à travers l’histoire de la peinture, au cours de laquelle nous avons vu combien la représentation des femmes en peinture peut être stéréotypée, la femme étant dépeinte principalement comme objet de plaisir, nous proposerons dans le prochain numéro du Bec Magazine le regard des femmes sur leur propre corps et leur propre sexe. Car, en réaction à ce “male gaze”, les femmes artistes, peintres, autrices, performeuses, sculptrices, actrices revendiquent le droit de disposer elles-mêmes de leur corps comme de leur sexe, ainsi que l’exprime Laure Calamy, César de la meilleure actrice 2021 : “Le corps de la femme est un enjeu de pouvoir, il est politique. En tant qu’actrice, ma chair est mon champ de bataille, mon corps m’appartient, j’en fais ce que je veux (9).”
Notes et bibliographie
1- The male gaze : le “regard masculin”, également appelé “vision masculine”, désigne le fait que la culture visuelle dominante (magazine, photographie, cinéma, publicité, jeu vidéo, bande dessinée, etc.) imposerait au public d'adopter une perspective d’homme hétérosexuel, blanc. Ce concept a été proposé par la critique de cinéma Laura Mulvey dans son essai Visual Pleasure and Narrative Cinema publié en 1975.
2- Claudine Leduc présente l’ouvrage de Claudine Cohen, La Femme des origines. Images de la femme dans la Préhistoire occidentale, Belin-Herscher, Paris, 2003.
3- Léa Simone Allegria, “Diva de Juliana Notaria : l’art de représenter le sexe féminin”, paru dans Marianne, janvier 2021.
4- Laurent Ridel, historien, sur son blog
5- Sur le site internet du Centre national des arts plastiques.
6- Nathalie Delbard, “Montrer ces clichés que l’on ne saurait voir” in 4 Têtes et une oreille, catalogue de la Triennale du Palais de Tokyo, Paris, 2012, Le journal de la Triennale.
7- Propos recueillis par Yonnel Liégeois pour Chantiers de culture, revue en ligne.
8- Arhur Danto, Sexe & mort dans les vanitas d’Henri Maccheroni, traduction Jean-Pierre Faye, éditions La Sétérée, collection L’EMPAN, 2001, Crest.
9- Laure Calamy, propos recueillis par Guillemette Odicino (pour Télérama).
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