De la notion de genre dans l’art
par Edwige Breiller-Tardy
On a utilisé le terme genre pour les humains(1) pour qualifier la construction sociale que subissent les sexes à travers les mœurs et les traditions sociales. Ainsi l’expression “une éducation genrée” renvoie au déterminisme de Simone de Beauvoir, “On ne naît pas femme, on le devient”. La notion de “genre” consolide ici l’opposition féminin/masculin.
Quand on parle d’identités de genre, on compose avec toutes les variantes combinant l’anatomie et le psychique, le physique et le mental, l’inné et l’acquis... On souligne ainsi la construction complexe de soi. On peut être femme dans un corps d’homme et inversement. Car “la féminité, pas plus que la virilité, ne sont des essences, des états, mais des devenirs(2)”, précise Michelle Perrot.
“Le genre, ça sert précisément à sortir du cadre de la différence sexuelle qui correspond au carcan homme/femme générateur d’inégalités”, trouve t-on sur le site de facebook qui propose une échelle pour l’autodétermination de son genre, nommée échelle de Kinsey (un peu simpliste à mon sens…).
Cet article essaie, à travers des exemples pris dans la littérature et l’art, de dépasser les normes de genre pour découvrir des identités multiples. Ce sujet croise à la fois les sciences dites “dures” telles que la biologie, la génétique et les sciences humaines, l’histoire, la psychologie, l’anthropologie, l’ethnologie, la sociologie…
“Sortir des cases(3)” : Déconstruire les genres et leurs injonctions patriarcales
Dans la littérature dès le XIXe siècle, des femmes ont écrit sur les identités de genre pour s’opposer vivement aux injonctions de genre qu’inflige aux femmes et aux hommes le système patriarcal.
Ainsi George Sand écrit en 1839 Gabriel dont l’héroïne est une femme qui reçoit, pour de sombres raisons d’héritage, une éducation de garçon. André Gide et ses superbes Nourritures terrestres en 1897 exalte les joies de l’amour dégagé de toutes ses contraintes morales et religieuses : “Nathanael, je t’enseignerai la ferveur…” Plus tard, en 1928, Virginia Woolf raconte dans Orlando la vie d’un transgenre, jeune Lord nommé ambassadeur en Turquie, qui devient femme et rejoint une tribu de bohémiens avant de retourner vivre en tant que femme de lettres dans l’Angleterre victorienne. Jean Genet , “écrivain voyou” qui passe une partie de son temps sous les verrous, écrit en 1943 en prison et publie clandestinement, un an plus tard, Notre-Dame des fleurs où il décrit les fantasmes homosexuels de travestis de Montmartre, leur ébats, leurs trahisons, leurs crimes. Son œuvre sera considérée comme immorale et obscène. Une intervention de Jean Cocteau auprès des tribunaux, en mars 1944, sauvera Genet de la relégation perpétuelle. Violette Leduc, folle amoureuse de Simone de Beauvoir qui l’appelle “la femme laide” dans sa correspondance avec son amant américain , écrit un roman érotique sur l’homosexualité féminine : Thérèse et Isabelle, rédigé en 1954, mais paru en 1966 sous forme censurée. Il ne sera publié intégralement qu’en 2000 aux éditions Gallimard !
Ces ouvrages ont levé le voile sur nombre de tabous.
Aujourd’hui, les auteurs et autrices qui écrivent sur ces questions de genre sont nombreuses. Virginie Despentes est probablement la plus emblématique de cette veine littéraire. Avec son King Kong Théorie , elle pulvérise les injonctions de genre, dès la première phrase :
“J’écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf aussi bien que pour les hommes qui n’ont pas envie d’être protecteurs (…), ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés. Parce que l’idéal de la femme blanche séduisante qu’on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu’il n’existe pas.” Considérant la relation hétérosexuelle dans sa tradition patriarcale comme une forme de prostitution, elle cite Gail Pheterson(4), cette sociologue américaine qui s’est intéressée à l’intériorisation des normes sociales : “Qu’elles soient publiquement consacrées par la cérémonie du mariage ou clandestinement négociées dans l’industrie du sexe, les relations hétérosexuelles sont socialement et psychologiquement façonnées par le postulat du droit des hommes au travail des femmes.”
Plus loin, Virginie Despentes écrit que la féminité c’est “l’art de la servilité” et l’éternel féminin : “une énorme plaisanterie”, ajoutant que “la vie des hommes dépend du maintien du mensonge”… hommes qu’elle exhorte à prendre en main leur émancipation à la fin de son livre.
Elle prône la liberté de se construire soi-même en dehors de toute injonction, tout préjugé et pour cela rappelle Virginia Woolf : “Le premier devoir d’une femme écrivain est de tuer l’ange du foyer.” Lutte contre le patriarcat et féminisme n’ont jamais été si étroitement liés.
Et dans les arts visuels, que se passe-t-il ?
Dès le début du XXᵉ siècle, beaucoup d’artistes ont déconstruit l’opposition masculin/féminin et le modèle hétéronormé. Ils et elles ont transformé les rôles de genre stéréotypés en explorant l’identité de la femme, l’amour, la violence et les identités transgenres.
L’artiste Claude Cahun (1894-1954), photographe et autrice lesbienne, fut peu connue de son vivant. Proche du mouvement surréaliste, elle transforme son nom de naissance, Lucy Schwob, en ce prénom sans détermination de sexe. Elle se définit dans ces termes : “Brouiller les cartes. Masculin ? Féminin ? Mais ça dépend des cas. Neutre est le seul genre qui me convienne toujours. S'il existait dans notre langue, on n’observerait pas ce flottement de ma pensée. Je serais pour de bon l’abeille ouvrière(5).” Ses portraits et photomontages illustrent bien cette “femme 100/sans tête(s)” démultipliée dans l’art et les écrits des artistes et auteurs surréalistes, femme-fantasme symbole de liberté, d’anarchie et d’érotisme.
Claude Cahun et Marcel Moore, Sans titre, 1928 (Frye Art Museum, Seattle WA)
Changer de sexe dans les arts plastiques montre que la distinction entre l’homme et la femme n’existe pas. En combinant les attributs des deux genres, Claude Cahun crée un nouveau genre : le neutre. Son œuvre tente un autoportrait photographique en perpétuelle métamorphose. “Toute création est création de soi”, dit-elle, rebelle à toute identification et considérant que “les étiquettes sont méprisables”.
“Son autobiographie par l’image fait une large place à l’identité de genre : toute sa vie, l’artiste a utilisé sa propre image pour démonter un à un les clichés associés à l’identité. Elle s’est réinventée à travers la photographie en posant pour l’objectif avec un sens aigu de la performance et du jeu de rôle, habillée en femme, en homme, en héroïne inclassable, cheveux longs ou très courts, dorés ou argentés, et même le crâne rasé(5)”, trouve-t-on dans le catalogue de l’exposition que lui a consacrée le Jeu de Paume lors de sa première rétrospective en France en 2011…
“Animée d’un sens aigu du travestissement, elle se met en scène déguisée en jeune dandy au crâne rasé, en princesse orientale, en sage écolière ou (…) dédoublée et emperruquée, les joues exagérément rosies telle une poupée slave (…). Car ce sens de la métamorphose, s’il relève d’un narcissisme revendiqué, reste avant tout un défi extraordinaire aux conventions sociales, sexuelles et esthétiques, ainsi qu’à la culture bourgeoise dominante, auxquelles, toute sa vie, Cahun a magistralement tourné le dos(6)”, écrit Laure Adler dans Les femmes artistes sont dangereuses.
Dans ses autoportraits, elle reste indéfinissable du point de vue du genre, évacue les indices de féminité de son corps et se refuse à entrer dans les attitudes jugées sensuelles ou érotiques par un regard masculin.
“La Française Claude Cahun et la Mexicaine Frida Kahlo, écrit Pascale Charhon, associées au mouvement surréaliste des années 1930, constituent deux exemples frappants : leur apparence masculine dans leurs autoportraits témoigne d’un effort croissant visant à légitimer l’élargissement des frontières du genre, tout en étant l’expression d’une féminité affirmée. Ces femmes artistes reflètent ou doublent leur propre image et étendent les frontières du genre et de la représentation sexuelle. Leur objectif est de remettre en question les conceptions hétéronormatives de l’identité de genre et de mettre l’accent sur la fluidité des genres en refusant de se conformer aux caractéristiques statiquement masculines ou féminines. La photographe américaine Diane Arbus et ses clichés d’hermaphrodite, de nains(7)…”
Diane Arbus (1923-1971) centre son travail de photographe sur le portrait documentaire. Elle s’intéresse particulièrement aux marginaux et aux milieux underground new-yorkais. Ces photographies de face, en noir et blanc de travestis, transgenres, ou de personnes handicapées avec qui elle noue souvent des relations, confèrent une grande humanité à ses modèles. Par ses clichés, elle contribue à donner à la photographie documentaire une identité artistique à part entière.
Nan Goldin, photographe américaine née en 1953, icône des années 1980, est célèbre pour ses clichés de drag-queens qu’elle photographie en noir et banc de façon obsessionnelle. Elle s’intéresse à leur quotidien et à leur intimité qu’elle partage avec eux. Faisant le tour du monde, ses photographies nous familiarisent au phénomène du travestisme.
Alors que Claude Cahun, âgée de 60 ans, meurt le 8 décembre 1954 à Jersey, naît la même année Cindy Sherman aux États-Unis. Curieuse coïncidence quand on connaît le travail de l’Américaine qui est aussi son propre modèle, incarnant des femmes, et parfois des hommes, de tout âge.
Les photographies de Cindy Sherman mettent en scène toutes les injonctions de genre que véhicule le patriarcat. Ses métamorphoses de personnages féminins font référence à la séductrice comme à la bourgeoise, en dénonçant les conventions sociales. “Ses autoportraits, où elle se met ainsi en scène dans des costumes et des attitudes variées, sont autant de questionnements sur l’identité et ses modes de représentations. Elle refuse la notion de types sociaux qui seraient ancrés dans la société. D’ailleurs, ses photographies refusent toute identité : elles sont Untitled, restant libres à toute interprétation. Les influences de son œuvre sont nombreuses et se réfèrent à des imageries très différentes, de l’image picturale et cinématographique à l’image de publicité, de magazine, de mode ou encore à l’image érotique”, trouve-t-on sur Wikipédia.
De nombreux autres artistes pourraient figurer dans cet article, telle la Française Orlan, qui n’a cessé depuis 1970 de se singulariser par ses pratiques de métamorphose de son propre corps, mettant en question les notions de féminité, de beauté, de genre : “Toute mon œuvre interroge le statut du corps dans la société via les pressions sociales, culturelles et religieuses(8)”, écrit-elle dans la revue de l’Observatoire de l’art contemporain. Telle MC Coble (USA 1978), artiste queer dans sa performance Rituel contraignant, routine quotidienne effectuée en 2005, elle se bande la poitrine avec un ruban adhésif qu’elle enlève puis remet, jusqu’à ne plus pouvoir supporter la douleur qu’elle s’inflige, exprimant ainsi la souffrance qu’impose l’assignation de genre dans un système hétéronormé.
Grâce à leurs œuvres, l’apparence physique et les distinctions entre les genres sont devenues de plus en plus floues dans les arts visuels. Aujourd’hui, de nombreux artistes femmes et hommes ont remis en question l’opposition de genre masculin-féminin. À l’instar d’autres artistes, ils ont œuvré à la remise en cause de la représentation traditionnelle de la femme et de l’homme et du regard patriarcal à travers lequel ils sont encore parfois perçus…
Au bazar du genre(9), quand les identités de genre se diversifient et se multiplient…
Exemplaire en son genre, l’exposition du Mucem intitulée Au bazar du genre, Féminin/masculin en Méditerranée a eu lieu à Marseille du 7 juin 2013 au 6 janvier 2014. Une somme de réflexions sociologiques, anthropologiques et artistiques fort intéressantes. L’exposition proposait en cinq parties un état des lieux et des réflexions dans les pays du pourtour méditerranéen : Troubles dans la fécondité / Les chemins de l’égalité / Les nouveaux paysages de la rencontre amoureuse / Homosexualité : reconnaissance, résistances / À chacun son genre. C’est cette dernière partie qui intéresse notre propos.
Y sont convoqués Pierre et Gilles, ce couple d’artistes photographes qui aiment à brouiller les identités entre masculin et féminin, tout comme Almodovar dans son œuvre cinématographique. Outre l’aspect totalement baroque et mélodramatique de ses films, le cinéaste espagnol remet en cause les catégories genrées en dépit de tous les préjugés et avec un égal bonheur. Il y déplace sans cesse les frontières entre masculin et féminin. Homosexuel·le·s, travesti·e·s, transexuel·le·s, hétéros et bi, tous les genres sont représentés dans leur complexité. De la femme barbue reprochant de sa voix de fausset à son mari de la délaisser, au mari regardant par la fenêtre le concours d’“Érections générales” couronnant le plus grand pénis dans Pepi, Luci, Bom et les autres filles du quartier, en 1980. Il crée des personnages hybrides et détricote ainsi les identités normées. Comme dans Tout sur ma mère où Lola, transexuelle, père de deux enfants, un qui vient de mourir et un qui vient de naître, retrouve Manuella alors qu’il perd Rosa… Comme dans Parle avec elle, où la scène inaugurale montre deux hommes submergés par les larmes devant un spectacle de Pina Bausch alors que l’on découvre un peu plus tard que le toréador est une femme… “La mise en scène parfois spectaculaire de ces personnages à l’identité mouvante rend compte d’une forme de marginalité tout en construisant autour d’eux une apparence de normalité où le rejet lui-même devient marginal, l’acceptation par un environnement bienveillant semblant être la norme(10)”, écrit Pascale Thibaudeau dans le catalogue de l’exposition marseillaise. Le cinéma d’Almodovar est un hymne à la vie, aux femmes, à l’amour et à la tolérance. Il s’oppose avec force à la misogynie constatée dans une large majorité de films classiques et hollywoodiens qui se fondent sur les stéréotypes d’un “éternel féminin”.
Une autre personnalité qui questionne la notion de genre est Olivier Py. Dramaturge, metteur en scène, comédien, réalisateur, il est depuis 2013 directeur du Festival d’Avignon. Son théâtre est “théâtre de l’excès, un excès lyrique et revendiqué comme tel”, trouve-t-on sur sa fiche Wikipédia. Travesti en Miss Knife, il joue depuis trente ans une vieille chanteuse rabelaisienne, se chante en femme à une époque où c’était beaucoup plus transgressif qu’aujourd’hui. “Avec Miss Knife , dit-il dans une interview de Léa Salamé, je témoigne pour tous ceux qui ont un genre différent… Je n’ai pas de désir transgenre, un homme apprend plus en mettant un jour une robe sur ce qu’est être femme : la violence quotidienne, violence machiste, les injures, les menaces de mort… car je fais vaciller les identités stables. Le genre est un mot qui n’a rien à voir avec la sexualité. C’est un spectre, il nous permet de bouger, on peut être très féminin comme moi à 20 ans, avoir un genre très fluide, je me suis virilisé avec les années. Avec la libération de la parole des femmes après l’affaire Weinstein, on s’est rendu compte que la violence sur terre a un genre, elle est masculine. La culture n’est pas genrée, c’est le lieu du mélange des genres… La politique s’empare des genres, on vit une révolution depuis l’affaire Weinstein, une libération qui fait que bientôt on pourra choisir son genre, on ne sera plus assigné à son sexe…” Regardez l’interview et gagnez dix minutes de bonheur !
Choisir son genre ? C’est ce à quoi travaillait aussi l’artiste performeuse transgenre Diane Torr (1948-2017) qui fonda les Drag King Workshops pour apprendre aux femmes à se comporter en hommes. Pendant vingt ans, Diane a enseigné son célèbre atelier Man for a Day à travers l’Europe et l’Amérique du Nord, ainsi qu'à Brasilia, Istanbul et New Delhi. Sa performance Drag Kings and Subjects et son atelier Man for a Day figurent en bonne place dans le film documentaire Venus Boyz, sorti en 2002. Elle a mis ainsi en évidence la construction sociale du virilisme et a donné des armes aux femmes qui en souffrent.
En conclusion
“La reconnaissance de la présence des femmes comme sujets dans histoire de l’art, la remise en question de l’ordre binaire normatif homme/femme, la redéfinition des limites liées au genre et établies par la société, les débats sur l’orientation sexuelle et l’hétéronormativité ainsi que la reconnaissance des identités LGBTI constituent des éléments importants dans les débats actuels. Cette tendance a contribué à façonner la manière dont les artistes ont pensé et ont représenté le genre dans leurs activités artistiques au cours des dernières décennies(7)”, pourrait conclure Pascale Charhon.
Mais cette évolution de la notion de genre dans le champ artistique reste encore peu populaire. Sauf peut-être dans le domaine de la musique où des artistes comme le chanteur autrichien Thomas Neuwirth, homosexuel et drag-queen, ont une grande popularité dans le monde entier. Il chante en femme à barbe sous le pseudonyme de Conchita Wurst et a remporté le concours de l’Eurovision en 2014. Regardez son concert à l’opéra de Sydney, quarante-six minutes de vrai plaisir. (Et n’oubliez pas de cliquer sur les paramètres pour activer les sous-titres en français !)
Le mot de la faim…
Accélérateur de particules cérébrales ? Incubateur d’idées avant-gardistes ? Lanceur d’alerte au machisme ? L’art contemporain appuie souvent où la société a mal, et ça fait du bien !
Notes bibliographiques
- Joan Scott en 1984 aux États-Unis.
- Michelle Perrot, Préface “En tout genre”, dans le catalogue de l’exposition Au bazar du genre, Mucem.
- Titre emprunté à l’article de Pascale Charhon “Sortir des cases”, in Nouvelles perspectives sur l’art et le genre, publié par IETM – Réseau international des arts du spectacle, Bruxelles, avril 2017. (Édition originale : “Of Boxes and Ceilings. Fresh Perspectives on Arts and Gender”, septembre 2016.) https://www.ietm.org/fr/system/files/publications/sortir_des_cases_ietm_2017.pdf
- Gail Pheterson, Le prisme de la prostitution, L’Harmattan, 2001.
- Claude Cahun, catalogue de l’exposition au Jeu de Paume, qui a eu lieu en 2011. Textes de Juan Vicente Aliaga, Patrice Allain, Tirza T. Latimer et François Leperlier. Coédition Hazan/éditions du Jeu de Paume. http://www.jeudepaume.org/index2014.php?page=article&idArt=1488
- Laure Adler et Camille Viéville, Les femmes artistes sont dangereuses, Flammarion, 2018.
- Pascale Charhon, “Sortir des cases”, in Nouvelles Perspectives sur l’art et le genre, publié par IETM – Réseau international des arts du spectacle, Bruxelles, avril 2017 (édition originale : “Of Boxes and Ceilings. Fresh Perspectives on Arts and Gender”, septembre 2016.) https://www.ietm.org/fr/system/files/publications/sortir_des_cases_ietm_2017.pdf
- Orlan par Orlan, exposition d’autoportraits à l’Observatoire de l’art contemporain. http://www.observatoire-art-contemporain.com/revue_decryptage/signe_a_capter.php?id=20121054
- Titre emprunté à l’exposition éponyme du musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée de Marseille, qui a eu lieu en 2013.
- Au bazar du genre, catalogue de l’exposition éponyme, publié par Textuel et le Mucem, juin 2013, p. 207.
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