Edwige Breiller Tardy
Pourquoi ce thème m’intéresse ?
Même si nous sommes à l’ère post-patriarcale, le patriarcat n’est pas révolu ! Après des millénaires d’un système viriliste, donc de soumission de la femme à l’homme, comment peut-on croire que les mentalités ont changé en un demi-siècle ? Les modèles sexistes perdurent bien au-delà, dans les tréfonds de l’inconscient, d’où il faut les extirper. Inégalités de traitements sociaux et économiques qui confinent les femmes dans les emplois subalternes et invisibilité de celles qui ont réussi ; machisme primaire du gars qui siffle une fille dans la rue ; soumission aux diktats de la société, de la mode, de la féminité ; dépendances vis-à-vis des traditions patriarcales de la famille et de la religion… Autant d’obstacles à écarter pour simplement pouvoir être soi, s’épanouir en toute liberté et être traitée à l’égale de l’homme.
Si les mouvements féministes nombreux et divers combattent tous ces préjugés depuis cent ans, si les femmes ont acquis des libertés et la reconnaissance d’une égalité de droit à tous les niveaux – intellectuel, politique, économique –, le simple fait de devoir encore imposer des quotas prouve que nous ne sommes pas au bout de la lutte pour l’égalité. De récentes études montrent, aujourd’hui encore, de grandes disparités de traitements.
Passionnée par les arts et leur histoire, j’ai choisi de vous parler de ces femmes – et parfois ces hommes – qui ont fait avancer par leurs œuvres la cause des femmes. Je vous raconterai aussi celles et ceux qui militent dans le présent à travers leur création, leur performance, leurs actions, pour démonter les mécanismes du patriarcat.
Ma chronique ne prétend aucunement être le fruit d’une recherche scientifique, exhaustive. Mes choix seront subjectifs, parcellaires, mais référencés. À vous d’aller plus loin…
Le Bec Magazine a du pain sur la planche.
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