LE BEC MAGAZINE

#0, mars 2021, Éclosion

01.01.2021

Message urbain du collectif de colleuses CFP* Photo © Brest Brest Brest

 

par François Bouis, directeur de la publication

 

Sortir du patriarcat : c’est l’objet du Bec Magazine.

Il s’adresse à celles et ceux qui ont besoin de s'informer, de discuter, de partager des témoignages et des expériences, de parler du carcan où les a placés un système rigide où tout le monde n’a pas les mêmes chances et les mêmes droits.

Le système patriarcal conditionne toute notre vie quotidienne, intime, mais aussi sociale et politique. Nous avons toutes et tous à gagner à aller vers plus d’égalité, plus de collaboration, à avoir le droit d’essayer de choisir qui on veut être.
Le système patriarcal est une hiérarchie où les droits des uns reposent sur le moindre droit des autres : homme/femme, colonisateur/colonisé, élite/peuple, homo sapiens/nature... Je crois que seule une société plus égalitaire nous permettra d’affronter les défis qui sont devant nous.

Et à titre personnel, la révolution #metoo m’a touché : j’ai pris conscience que je n'avais pas mesuré tout ce qui faisait l’inégalité entre les hommes et les femmes, que ce qui me paraissait évident ou négligeable ne l’était pas du tout pour d’autres et que j’avais besoin de les écouter.

Ce magazine est initié par un groupe mixte.
Nous appelons à contribution celles et ceux qui veulent remettre en question notre système patriarcal avec des textes, des dessins, des vidéos, des podcasts, des témoignages, des créations...

Après ce numéro 0, “Éclosion”, qui vous permettra de mieux cerner notre projet, nous avons choisi de centrer ce magazine en mai sur “Genres et identités”, en juillet sur “Sexe” et en septembre sur “Parentalité” avec l’envie d’être ensuite mensuel.

 

* Photo © Brest Brest Brest :  Message urbain du collectif de colleuses CFP (Collages Féminicides Paris), initié à Paris en 2019 par l'ancienne Femen Marguerite Stern, et rejoint par des centaines de femmes. L'objectif de ces collages : rendre visibles toutes ces femmes invisibles victimes de violences conjugales et mortes sous les coups de leur conjoint. Depuis, ces actions de désobéissance civile ont traversé le périph' et se sont déployées dans différentes métropoles, comme Lyon, Grenoble, Lille, Bordeaux, Nantes, Nancy, Besançon, ou encore Bruxelles.

"Rage against the machisme" [En rage contre le machisme] est un clin d'œil au groupe de metal américain à succès des années 90, Rage Against the Machine.

 

 

 

 

 

 

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