Marion Salort
Pour le Bec Magazine, je propose « Une chambre à soi », une rubrique d’entretiens d’autrices et auteurs dont la philosophie, le sujet, les personnages ou encore les initiatives donnent à voir le monde patriarcal et les possibilités d’en sortir.
Son nom rend hommage à l’ouvrage éponyme de Virginia Woolf. Cet essai, publié en 1929 à la suite de conférences qu’elle donna dans les facultés de femmes à l’université Cambridge, expose les entraves faites aux femmes en ce début de xxe siècle. Celle dont les détracteurs pensaient que le féminisme d’alors était plus dangereux que le bolchévisme, encourage les femmes à être autonomes et indépendantes de leur mari, et pour cela à disposer de deux choses : d’une rente de 500 livres (à une époque où les femmes n’avaient pas le droit de conserver l’argent qui leur était dû) et d’une chambre à elles seules où elles pourraient vaquer à leurs occupations sans être jamais dérangées.
Dans cette chambre pourront s’exprimer des personnes de tous horizons, dont le point commun sera d’avoir usé de leur plume pour transmettre un message.
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