LE BEC MAGAZINE

Le corps hors norme

17.08.2022
Catherine Le Magnan fusain corps nu

Catherine Le Magnen, sans titre, fusain, 2020.


 

La représentation du corps hors norme dans l’art contemporain

par E.B.T.

Qu’en est-il de la représentation du corps quand celui-ci ne correspond pas aux normes académiques telles qu’elles sont définies par les canons de la beauté classique ? Qu’il soit difforme ou vieillissant, c’est d’abord un acte d’acceptation de cette enveloppe qui est nôtre, sans artifice ni faux semblant. Souvent, un acte de résistance aux injonctions de beauté, de séduction et de jeunesse, une volonté politique de changer les normes et les regards. Ces représentations font-elles bouger les diktats de la beauté ?

De la préhistoire à l’Histoire

venus willendorf2Si la Vénus de Willendorf (entre 22 000 et 24 000 ans av. J.-C.) n’avait pas été reléguée dans la nuit des temps, elle aurait pu rendre dignité à toutes ces femmes desquelles, aujourd’hui, se détourne le regard. Car la mode a oublié depuis longtemps ces déesses-mères qui représentaient richesse et fécondité, vie et prospérité, aux temps préhistoriques.

Avec l’avènement de l’écriture, nous sommes entrés dans l’Histoire et les artistes ont représenté le corps humain principalement dans sa jeunesse, dans sa beauté, faisant fi de la vieillesse et de la mort. On pense à toutes ces sculptures, toutes ces peintures qui, depuis la Grèce antique jusqu’au XX siècle, remplissent nos musées de somptueux nus masculins (les seuls sexes, petits et peu virils, que pouvaient voir les jeunes filles avant leur mariage !) et ceux féminins érotisés renvoyant à une image féminine passive et disponible aux fantasmes masculins.

Nous nous intéresserons dans cet article à la représentation du corps féminin en dehors des normes académiques définissant la beauté classique : l’art moderne et contemporain les a définitivement repoussées. Cette révolution plastique accompagne la remise en cause philosophique de la pensée cartésienne et de la notion de progrès. La recherche du beau, de l’harmonie, de la grâce dans les arts plastiques n’est plus de mise : les horreurs de la Première puis la Seconde Guerre mondiale ont brûlé les yeux des artistes. Le beau, ainsi défini, n’est plus disponible.

Subsiste le corps disloqué, celui que représentent Louise Bourgeois ou Annette Messager, celui défiguré ou dans sa réalité crue, comme Egon Schiele (1898-1918) en proie au désir, Lucian Freud (1922-2011) sans concession, ou Jean Rustin (1929-2013) dans sa brutalité...

Je choisis d’étudier plus particulièrement le regard de femmes artistes, regards réalistes mais bienveillants sur le corps féminin, parfois sur leur propre corps. Qu’il soit difforme ou vieillissant, qu’il ne se plie pas aux canons de la beauté classique, c’est d’abord un acte d’acceptation de cette enveloppe qui est nôtre, sans artifice ni faux semblant. Souvent, c’est aussi un acte de résistance aux injonctions de beauté, de séduction et de jeunesse, une volonté politique de changer les normes et les regards. Car mettre « en scène un corps obèse semble relever du tabou ; comme si l’obésité était un marqueur d’infamie ou de laideur qui rendait impossible toute représentation du sujet. » (1)

 

Paula Modersohn-Becker (1869-1907), la précurseuse

Elle est l’une des premières peintres allemandes à préfigurer le mouvement expressionniste, en même temps que Le Cri de Münch en 1895. Elle s’affirme en tant que femme dans de nombreux autoportraits en se peignant dans l’intimité, sans aucune complaisance, toujours à la recherche de son for intérieur. Regardez les deux vidéos de présentation de l’exposition que lui consacre le musée d’Art moderne de la ville de Paris en 2016 et cet autoportrait en femme enceinte. Quelle audace pour l’époque !

 

Alice Neel (1900-1984) ou la dimension psychologique

Alice Neel3

Portrait d’Alice Neel devant son chevalet (Wikipédia)

Peintre figurative américaine dans la lignée de Van Gogh. Sa peinture, expressionniste, questionne les stéréotypes des femmes. Les corps sont déformés, distordus. Ils ne sont pas faits pour plaire. Ils provoquent chez le spectateur anxiété, crainte et malaise. Ses peintures reflètent ses engagements et mettent en question le rôle traditionnel des femmes, qu’elle fait sortir des « sphères de la féminité ». « Ses nus féminins sont très éloignés du canon traditionnel façonné par le regard masculin, ainsi que ses femmes enceintes dans leur plus simple appareil, sans aucun sentimentalisme, écrit Angela Lampe (2), en rupture avec le regard habituel des artistes masculins. » Ses portraits portent une dimension psychologique importante. Alice Neel, féministe et engagée, croise la cause des femmes, les questions des origines et de la classe sociale, précise Wikipédia.

Après une première exposition à Arles à la Fondation Van Gogh en 2017, le centre Pompidou lui consacrera une rétrospective en 2022. On l’attend d’un œil ferme !

 

Diane Arbus (1923-1971) ou l’approche inclusive

Diane Arbus4

Diane Arbus, Sans titre (6) 1970-1971 Copyright, The Estate of Diane Arbus

La photographe américaine s’intéresse très tôt aux milieux sociaux défavorisés et en particulier aux populations étrangères et marginales. Ses portraits, souvent choquants, rejettent les normes de la société et mettent sur le devant de la scène ceux qu’on ne veut pas voir. Ainsi, des personnes handicapées comme Girl in a Swimming Cap ou cette photo ci-contre Sans titre 1970-1971 (6), l’une de sa dernière série consacrée aux personnes handicapées qu’elle a voulu photographier dans des moments de fêtes et de joie. Sa recherche obsessionnelle du non-conventionnel tente de repousser les frontières de la normalité. Ses portraits sont empreints de son regard humaniste et empathique. Elle développe dans son œuvre une approche sociale inclusive de la société. Quelques-unes de ses photos ici.

 

 

Eleanor Antin (née en 1935) ou la trajectoire du corps 

eleanor antin carving a traditional sculpture2

Eleanor Antin, detail of 'CARVING: A Traditional Sculpture' (1972, 148 silver gelatin prints in complete piece) Courtesy of Ronald Feldman Fine Arts, New York. Photo: Hermann Feldhaus

 

 

Plasticienne et performeuse américaine née de parents polonais juifs récemment arrivés aux États-Unis, elle s’intéresse à la question de l’identité féminine et du rôle des femmes dans la société. En 1972, elle présente Carving : A Traditional Sculpture une série de 144 photographies de son corps, prises au cours d’une période de 36 jours de régime, avec une objectivité quasi scientifique. Son corps devient sa propre sculpture. 45 ans plus tard, elle produit 500 photographies en noir et blanc de son corps sur 100 jours. Elle rassemble les deux séries sous le titre de Time’s Arrow, documentant ainsi le vieillissement du corps. L’artiste exprime en même temps la vulnérabilité de l’être humain, l’acceptation de notre condition et la volonté de ne pas se laisser réduire à son enveloppe corporelle (4).

 

ORLAN (née en 1947) et ses performances chirurgicales

(Attention, des images peuvent heurter la sensibilité) 

ORLAN portrait

Portait de l'artiste en 2021, ©ORLANStudio

Impossible de ne pas parler encore fois du travail d’ORLAN dont l’œuvre entière est centrée sur la problématique du corps féminin. Questionnant le statut du corps dans notre société, elle n’a pas hésité à mettre le sien au défi de ses réflexions avec la transformation radicale de son visage par des implants de silicone au niveau des tempes. L’idée est de détourner la chirurgie esthétique de ses objectifs et de remettre en cause les normes de beauté. Cette opération/performance est diffusée en direct simultanément dans ses galeries à Paris, à New York, à Toronto, au Canada. Ces performances artistiques chirurgicales qu’elle réalise entre 1990 et 1993 seront suivies par les Self-hybridations, images numériques proposant des métamorphoses physiques mais virtuelles cette fois-ci. Elles interrogent les canons de la beauté en présentant ceux d'autres civilisations amérindienne, précolombienne ou africaine… À l’aide de procédés informatiques, ORLAN transforme tour à tour son visage. Dans la continuité de ses œuvres précédentes, elle dénonce les pressions sociales que notre société inflige au corps et à l’apparence. Ici elle met en scène l’absurdité de ces critères qui, selon les époques ou les civilisations, se modifient et souvent se contredisent. L’image du corps idéal, comme celui de la beauté idéale, devient une abstraction dénuée de sens. « On assiste chez ORLAN à une nouvelle distribution des critères esthétiques genrés, à un nouveau mode de configuration – une reconfiguration –, par ailleurs inédit, du féminin », précise Mylène Billot dans la revue Amerika (5).

  

Laura Aguilar (1959-2018) ou l’apparence physique au défi des normes 

Photographe américaine autodidacte, elle est confrontée toute sa vie à la question de la représentation des communautés dont elle fait partie et concentre son travail sur la forme humaine. Corps et identités anticonformistes sont ses principaux sujets. Elle remet elle aussi en question les normes de la beauté classique, en présentant des lesbiennes, des Latino-Américaines, des Afro-Américains et des obèses. Elle s’intéresse avant tout aux manières complexes dont l’identité est rattachée à l’apparence physique. Ses autoportraits, souvent présentés de façon frontale, mettent en avant son identité : lesbienne, grosse, issue des classes populaires. Telle l’œuvre intitulée In Sandy’s Room [Dans la chambre de Sandy] qui la représente « nue, étendue devant une fenêtre ouverte, semblant profiter d’un moment de répit dans la chaleur accablante de l’été ». « Aguilar n'est pas une artiste théorique, c'est une exploratrice et une esthète qui utilise les spécificités de son corps et de sa vie comme matière première », écrit Jody Zellen sur Artillery Mag du 5 septembre 2017. Actuellement, ses œuvres sont exposées à Los Angeles (3).

causette body positive2

Couverture du magazine Causette, sur le "body positive"

De nouvelles générations d’artistes poursuivent ce travail de déconstruction des normes de beauté pour mobiliser l’image de soi et révéler l’inscription politique des corps.

 

 

Jenny Saville (née en 1970) ou la laideur magnifiée 

propped jenny saville

Jenny Saville, Propped, 1992, © Jenny Saville

Sa peinture est très influencée par Lucian Freud, Chaim Soutine et Francis Bacon. Ses nus monumentaux explorent sans concession le corps de la femme. La plupart de ses sujets sont peints selon un protocole : contraints, ils débordent du cadre. La focale étant très près du bas de la toile, le premier plan est hypertrophié et les points de fuite, convergeant vers le visage, confèrent au corps une difformité importante. Ainsi l’œuvre intitulée Propped (1992) (ci-contre) présente un point de vue frontal avec déformation du premier plan. Jenny Saville dessine un corps féminin à dimensions imposantes qui est, semble-t-il, le sien, afin de représenter le nu féminin libéré. L'idée est de briser le modèle habituel du nu : Jenny Saville est à la fois la portraitiste active qui dessine et la modèle passive qui pose. Les réactions du public plutôt récalcitrant devant de telles œuvres contribuent-elles à dénoncer les normes régissant le beau ou au contraire les renforceraient-elles ? C’est la question que se pose Audrey Laurin dans son article pour la revue Recherches féministes (6). Quant à l’artiste, elle déclare s’opposer ainsi aux diktats des canons de la beauté, des corps conformes, des apparences normées, questionner l’image du corps, de l’identité, de l’exclusion. Elle affirme que son intérêt pour peindre la chair est directement lié à la matière picturale et à son traitement sensuel. La beauté de la matière contribue-t-elle à magnifier le sujet de l’œuvre ? Jenny Saville témoigne de messages reconnaissants que lui envoient des femmes.

 

Zanele Muholi (née en 1972) ou l’affirmation des différences

Zanele Muholi, Flesh II, 2005, Tate, © Zanele Muholi

Zanele Muholi, Flesh II, 2005, Tate, © Zanele Muholi

Photographe sud-africaine et « activiste visuelle », selon ses propres termes, l’artiste donne depuis 20 ans une visibilité aux femmes noires lesbiennes sud-africaines, une communauté qui subit de nombreux rejets, dans un pays où le corps noir a longtemps été considéré comme hors norme. En révélant leur présence, elle leur offre la possibilité de s’affirmer dans leur différence et leur singularité aux yeux du monde. La plupart du temps, ses modèles et ses nombreux autoportraits sont photographiés selon un même protocole : en buste, de face ou de trois quarts, en noir et blanc, sans artifice ni décor et regardant droit dans les yeux le regardeur. Ce qui confère à chaque portrait authenticité, dignité et fierté. « Poussée par l’idée que ses photographies puissent contribuer à éduquer une société sud-africaine coutumière de violences à l’encontre des homosexuels, elle dénonce ces exactions quotidiennes et souhaite que son travail permette à des personnes comme elle de vivre une vie plus sûre », conclut Ludovic Delalande dans son article sur Aware (7).

 

Haley Morris-Cafiero (née en 1976) ou la stigmatisation des obèses

haley morris cafiero2

Haley Morris-Cafiero, Wait Watchers, ©Haley Morris-Cafiero

Photographe et performeuse américaine, l’artiste réalise des autoportraits dans les lieux publics. Elle documente ainsi le regard sur l’obésité et cherche à comprendre la stigmatisation ordinaire qui s’exprime autour d’elle dans les espaces publics.

Son travail s’attache plus à comprendre et à partager ce qu’elle ressent qu’à dénoncer ces comportements. Son objectif est avant tout de se faire accepter telle qu’elle est et de poser un regard positif sur le corps hors norme. (Ci-contre : Haley Morris-Cafiero)

 

Yossi Loloi, autre jeune photographe italien, part à la rencontre des communautés qui soutiennent les personnes obèses aux États-Unis. Il en ressort de magnifiques portraits : « Je me concentre sur leur féminité et la plénitude qui s’en dégage afin de protester contre la discrimination dont ces femmes souffrent à cause des médias et de notre société. » Son travail, aussi artistique que militant, définit une autre approche de la beauté (8).

 

Pour sortir des arts visuels et plastiques : la mode

affiche michaela stark naked2Dans un tout autre registre, celui de la mode, il existe aujourd’hui de jeunes artistes qui utilisent le vêtement pour mettre en valeur leurs formes d’une drôle de façon…

Ainsi la lingerie de Michaela Stark met en évidence les bourrelets ! Modelant son corps comme une matière molle et malléable, elle joue étonnamment de ses formes, refusant de se conformer aux diktats de la mode et de l’esthétique des défilés. En cela, elle réhabilite les rondeurs féminines et fait bouger les regards et les normes.

La jeune artiste australienne couturière, designer et performeuse a décidé de poser pour présenter ses modèles de lingerie. Se considérant comme hors norme dans le champ très sélectif de la haute couture, elle décide de se mettre à son compte et de présenter ses propres modèles réalisés pour elle-même. De fil en aiguille, son travail se mue en sculpture, modelant ses chairs, faisant œuvre de son propre corps (9).

 

Conclusion

Notre propre perplexité devant ces œuvres pose la question : la représentation de ces corps hors norme permet-elle de faire bouger les canons de la beauté que nous impose la mode, favorise-t-elle l’acceptation de nouvelles corpulences ou au contraire renforce-t-elle les normes existantes ? « Ces portraits peuvent-ils être considérés comme subvertissant la culture patriarcale du contrôle des corps féminins ? Il semblerait que rendre visibles les corps gros permet aussi de faire connaître la complexité de vivre dans un corps imposant au sein d’une société grossophobe », propose Audrey Laurin.

Photographes et peintres exposent au grand jour des corps jusqu’alors considérés comme repoussants pour en donner une autre vision et faire surgir leur beauté par la mise en lumière ou la matière picturale.

Les œuvres de ces jeunes artistes convoquent « un corps primordial, tutélaire, dont la “syntaxe plastique” rappelle les Vénus archaïques : corps massif, seins énormes, hanches, fesses, cuisses au tissu adipeux très développé, ventre proéminent, enceint. Des figurations et une “grammaire corporelle” auxquelles l’artiste Niki de Saint Phalle se réfère avec ses célèbres Nanas et Vénus », précise Catherine Desprats-Péquignot, dans son article « D’obésité en performances de corps » (10).

Par là même, elles font vaciller les préjugés, posent un autre regard sur les formes considérées comme hors norme et bouleversent les oppositions binaires, beau/laid, gros/mince, repoussant/attirant. En outre, ces artistes offrent à leurs modèles un autre miroir d’eux-mêmes, leur permettant une meilleure acceptation de leur corps. Pouvons-nous ainsi espérer que ces œuvres favoriseront également de la part du public un regard plus positif et plus inclusif ?

 

Références bibliographiques :

1- Marielle Toulze, Représentations de l’obésité et corps de l’obèse, Parcours de santé / Parcours de genre, 2018 

2- Angela Lampe, conservatrice et commissaire d’exposition, in le catalogue de la future exposition de Alice Neel au centre Pompidou en 2022.

3- Ana Briz, article sur Laura Aguilar, et celui de Jody Zellen du 05/09/2017 sur Artillery Mag.

4- Maïa Kantor, article sur Eleanor Antin.

5- Mylène Bilot« Monstruosités esthétiques et esthétique de la monstruosité chez Gina Pane et Orlan : féminin mutilé, altérité transgressée ? »

Amerika est une revue semestrielle du CELLAM (Centre d'études de langues et littératures anciennes et modernes, EA 3206, Université Rennes 2) qui publie des dossiers thématiques et pluridisciplinaires autour de la problématique des mémoires, des identités et des cultures des Amériques (anglophones, francophones, hispanophones, lusophones).

Sur ORLAN, article du site de l’art contemporain.

6- Audrey Laurin, « Le capital érotique et les plaisirs de la chair : le cas des nus monumentaux de Jenny Saville », in Recherches féministes.

7- Jean-Philippe Rémy(Johannesburg, correspondant régional du Monde dans son article Zanele Muholi, une activiste visuelle du 26/10/2017

Ludovic Delalande dans son article sur Zanele Muholi pour le site Aware (fondé par Camille Morineau et un collectif de femmes, c’est le site dédié aux artistes femmes dans le monde. Il rassemble plus de 300 articles et de nombreux documents audio, vidéo, ainsi que des films courts pour les enfants.)

8- Molly Benn, « Photographier l’obésité : La société déteste-t-elle les personnes obèses ? »

9- Michaela Stark

10- Catherine Desprats-Péquignot, « D’obésité en performances de corps », in Champ psychosomatique, 2008/3 (n° 51), p. 43-56 

 

Et les dossiers suivants, outre les articles de Wikipédia :

Sibylle Vabre, « La représentation du nu : entre affirmation et subversion, Les genres au féminin », 2020, site Aware

Dossier pédagogique du centre Pompidou : Le corps dans l’œuvre 

Olivia Gesbert, Grossophobie : le corps discriminé, France Culture, émission La grande Table Idées.

Simone Korff-Sausse, « Les Corps extrêmes dans l’art contemporain. Entre perversion et créativité », in Champ Psychosomatique, 2004/3.

 

Crédit illustration de la vignette sur la page d'accueil :

Dominique H. Masson, sans titre, technique mixte, 2021

 

 

 

Cet article vous a plu ? Pour encourager la publication
des prochains numéros, inscrivez-vous simplement à notre newsletter !

Newsletter


Vous aimerez peut-être aussi :

Lire aussi sur la thématique :
Contact: François Bouis
   À LA UNE  |  OPINIONS